La synthèse des enjeux locaux étudiés (humains, environnementaux et techniques) permettent de définir une implantation pour un parc éolien intégré au territoire d’accueil.
Les zones d’implantation potentielles sont d’abord identifiées en respectant un premier critère reglémentaire imposant une distance minimale aux habitations de 500 mètres.
Sur la carte ci-contre, plusieurs zones ont été identifiées au nord du bourg de La Ferrière. Les éoliennes ne pourront être implantées qu’à l’extérieur des cercles jaunes représentés sur la carte.
Pour le fonctionnement optimal des éoliennes, il faut également respecter une distance minimale aux éoliennes existantes. Les éoliennes des Landes du Tiers devront se trouver idéalement à plus de 500 mètres de celles du parc du Minerai.
Les éoliennes ne pourront donc être implantées qu’à l’extérieur des cercles jaunes, et si possible à l’extérieur des cercles verts visibles sur la carte.
Pour assurer la meilleure protection des espèces présentes sur le site nous avons fait réaliser des inventaires écologiques sur une année (4 saisons) conformément au protocole exigé par la DREAL (services de l’Etat). Cette étude est réalisée par des spécialistes indépendants du bureau d’études AEPE Gingko, sur place, lors de nombreuses visites d’observation, et porte sur :
C’est en connaissance des enjeux pour la faune et la flore que nous pouvons proposer l’implantation la plus respectueuse.
Nous avons conscience de la présence dans le périmètre d’étude, notamment :
Les zones humides et les étangs ont systématiquement été évités. Les zones à l’écart des bois, au-delà de 100 m des lisières, présentent quant à elles un moindre risque pour les chauves-souris. Elles ont donc été privilégiées pour l’implantation des éoliennes.
De nombreux services sont consultés pour connaitre d’éventuelles servitudes. Les servitudes identifiées sur notre projet sont liées à la présence des réseaux, canalisation et du réseau routier.
La zone étudiée est soumise à 5 contraintes (servitudes techniques) à intégrer dans la définition du projet, présence de :
La prise en compte des différents enjeux, et la recherche d’harmonie avec le parc existant du Minerai nous a permis d’orienter notre travail autour d’un projet de parc éolien au nord et parallèle au parc existant du Minerai. Comme pour Le Minerai, cette zone d’implantation se situe au nord du bourg de La Ferrière, et des hameaux de Quilien, la Métairie d’en Haut et la Noé, au sud-est du bourg de Plémet. La zone est aussi à proximité (ouest) de la D14 et à plus de 1 km du bourg de La Ferrière.
L’ensemble des données collectées (habitations, faune, flore, réseaux, vent, etc.) ont conduit à retenir une implantation de 6 éoliennes.
Sur la carte ci-dessous, les nouvelles éoliennes en projet sont représentées par le pictogramme
Vous pouvez voir une carte interactive sur la page Le projet en images.
Un bureau d’études indépendant a réalisé l’ensemble des expertises de terrain sur la faune et la flore.
Un inventaire des espèces animales et végétales a été réalisé sur le site et ses abords. Ce diagnostic a permis d’identifier les enjeux environnementaux au sein de la zone d’étude et d’évaluer la compatibilité du projet avec les milieux.
Les données disponibles sur le secteur de La Ferrière confirment un potentiel de vent favorable au développement de projets éoliens. Néanmoins un mât de mesure sera implanté sur une période d’au moins une année sur le site afin d’estimer plus précisément le productible des éoliennes.
Du fait de la présence du parc éolien du Minerai, nous avons déjà une bonne connaissance de l’ambiance acoustique du secteur. Des études complémentaires ont toutefois été effectuées pour mesurer l’environnement sonore à proximité de la zone d’implantation.
Ces mesures acoustiques permettront de s’assurer que l’effet sonore des éoliennes ne dépasse pas les niveaux d’émergence réglementaires au droit des habitations : 3 dB la nuit et 5 dB le jour.
Des études paysagères sont réalisées pour identifier les points remarquables du territoire : le relief et les lignes de force du paysage, le patrimoine bâti classé, les parcs éoliens existants et tout autre élément marquant afin de proposer une intégration cohérente des éoliennes dans le paysage.
À proximité des deux zones d’études, nous pouvons déjà identifier plusieurs éléments à prendre en compte dans l’intégration paysagère des éoliennes :
Pour homogénéiser ce nouveau parc situé en contre-bas du parc éolien existant, il a été recherché une mise à niveau des hauteurs de nacelles. Cela explique pourquoi les nouvelles éoliennes auront des mâts plus hauts (134m). Les progrès technologiques permettent également de les doter de plus grandes pales (65m), captant plus de vent et produisant plus d’énergie par éolienne. La hauteur totale des nouvelles éoliennes serait donc de 199 m.
Pour voir le jour, un parc éolien doit se voir accorder une autorisation environnementale délivrée par le préfet.
Cette autorisation prend la forme d’un arrêté préfectoral signé par le Préfet du département, à l’issue d’une procédure d’instruction par l’ensemble des services de l’Etat compétents, et de la consultation des communes et des habitants.
Les différents services de l’Etat (DREAL, DDTM, ARS…) donnent leur avis sur le dossier. Une vingtaine de services seront consultés dans le cadre de l’instruction. La DREAL rendra un rapport récapitulant les étapes précédentes et statuant sur le projet.
A la fin du processus d’examen, une Enquête Publique a lieu pendant minimum un mois dans les mairies concernées par le projet. Un Commissaire Enquêteur recevra alors, lors de plusieurs permanences, les personnes désirant s’informer et échanger sur le projet. Suite à cette Enquête Publique, le Commissaire Enquêteur émettra un avis.
Les conseils municipaux des communes se situant dans un rayon de 6 kilomètres autour du projet sont aussi consultées sur le projet.
L’instruction se termine par l’examen du projet par les membres de la Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites (CDNPS). Composée de représentants de services de l’Etat, d’élus des collectivités territoriales, de personnalités qualifiées en matière de protection des sites ou du cadre de vie, cette commission est chargée d’émettre un avis sur les projets. Elle concourt à la protection de la nature, à la préservation des paysages, des sites et du cadre de vie et contribue à une gestion équilibrée des ressources naturelles et de l’espace dans un souci de développement durable.
La décision finale est prise par le Préfet du département par arrêté préfectoral sur la base des différents avis formulés au cours de la procédure d’instruction.
Avant le dépôt de la Demande d’Autorisation Environnementale, une phase de concertation préalable a été organisée. Cliquez ici pour en savoir plus.